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Pixies + Pastels - Nuits de Fourvière (Lyon), le 2 Juillet 2014

Ils sont peu nombreux les groupes pour lesquels ont avait a peu près tout déniché (du temps des CDs (arf)) et tout aimé. Les Pixies sont de ceux là, des albums ('Indie Cindy' mis à part, c'est vrai) jusqu'aux B-Sides, on s'est gavé des mélodies de Black et ses comparses jusqu'à la lie. Dur donc de résister à l'envie d'entendre au moins une fois ces pépites survitaminées live et ce même si on sait que les américains n'ont jamais été un groupe de scène, que le tarif est prohibitif ou encore que Franck Black est tout sauf sympathique. Crackage donc !

Jour J, la météo semble clémente et on choisit la fosse pour écouter les Pastels dont le dernier disque (Slow Summits) est plutôt une bonne surprise. C'est d'ailleurs ses titres qui seront majoritairement joués ce soir, avec un son bien dégueu (on a (presque) l'habitude ici) et un contexte non idoine. Il faut dire que les 6 Pastels ont autant de charisme qu'un Pixies, c'est dire ! Mais le public restera poli malgré les atermoiements de son leader, ses problèmes de son ou le jeu de batterie sur la brèche de Katrina Mitchell.

La nuit arrivant, le set décollera à peine le temps de 2 titres plus musclés qui conviennent plus aux attentes du public de la soirée. On n'a pas été loin du fiasco ou alors est-ce stratégique pour ne pas voler la vedette à la tête d'affiche ? Qui n'en a pas besoin: les places se sont vendues en 2 jours et la fosse se densifie bien à la pause et je retrouve Mr X, bien excité (& pas par les Pastels).

L'ambiance monte dès que les lutins lancent les première notes de Debaser, çà bourre d'entrée (sportivement mais sympathiquement) et çà n'arrêtera point. Cà hurle à chaque nouveau titre (les anciens, précisons, parce que les 3/4 tirés du dernier tombent bien à plat), toute la fosse à la banane et chante (faux) mais putain, çà fait du bien !

Heureusement d'ailleurs qu'on est en fosse tant le spectacle sur scène est minimal: les perles (s'en sont !) sont enfilées sans un mot, jouées comme à l'enregistrement et Franckie tire la gueule, la nouvelle bassiste étant la plus souriante du lot.

Petit baisse de régime au 2/3 du concert pour souffler un peu avec (La la love you) avant que çà ne reparte de plus belle. Gouge away nous achèverait presque mais il en reste sous la pédale et aux premières notes de Where is my mind, les premiers coussins volent. On sent le Black tout tendu, sûrement perturbé à l'idée d'en prendre un dans la tronche mais çà n'arrivera pas (on aurait bien aimé pourtant), Santiago tentera alors de prendre cette "tradition" à son compte. Vamos enchainé et les lutins s'en vont, sans rappel.

1h45 & 28 titres, c'est pas si mal !

Commentaires

1. Le mardi 8 juillet 2014, 22:13 par Xavier

"sportivement mais sympathiquement" => c'est exactement ca! dis moi t'as été bien sportif aussi ;)

sinon j'abhorre cette tradition du coussin mais c'est vrai que pour une fois, j'ai pas eu honte et j'aurai meme bien aimé voir Franckie s'en prendre un dans la gueule!

2. Le mercredi 9 juillet 2014, 20:57 par La bUze

j'avais basculé du coté obscur de la fosse ;)

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