Aller à la recherche

lundi 7 juillet 2014 23:18

Pixies + Pastels - Nuits de Fourvière (Lyon), le 2 Juillet 2014

Ils sont peu nombreux les groupes pour lesquels ont avait a peu près tout déniché (du temps des CDs (arf)) et tout aimé. Les Pixies sont de ceux là, des albums ('Indie Cindy' mis à part, c'est vrai) jusqu'aux B-Sides, on s'est gavé des mélodies de Black et ses comparses jusqu'à la lie. Dur donc de résister à l'envie d'entendre au moins une fois ces pépites survitaminées live et ce même si on sait que les américains n'ont jamais été un groupe de scène, que le tarif est prohibitif ou encore que Franck Black est tout sauf sympathique. Crackage donc !

Jour J, la météo semble clémente et on choisit la fosse pour écouter les Pastels dont le dernier disque (Slow Summits) est plutôt une bonne surprise. C'est d'ailleurs ses titres qui seront majoritairement joués ce soir, avec un son bien dégueu (on a (presque) l'habitude ici) et un contexte non idoine. Il faut dire que les 6 Pastels ont autant de charisme qu'un Pixies, c'est dire ! Mais le public restera poli malgré les atermoiements de son leader, ses problèmes de son ou le jeu de batterie sur la brèche de Katrina Mitchell.

La nuit arrivant, le set décollera à peine le temps de 2 titres plus musclés qui conviennent plus aux attentes du public de la soirée. On n'a pas été loin du fiasco ou alors est-ce stratégique pour ne pas voler la vedette à la tête d'affiche ? Qui n'en a pas besoin: les places se sont vendues en 2 jours et la fosse se densifie bien à la pause et je retrouve Mr X, bien excité (& pas par les Pastels).

L'ambiance monte dès que les lutins lancent les première notes de Debaser, çà bourre d'entrée (sportivement mais sympathiquement) et çà n'arrêtera point. Cà hurle à chaque nouveau titre (les anciens, précisons, parce que les 3/4 tirés du dernier tombent bien à plat), toute la fosse à la banane et chante (faux) mais putain, çà fait du bien !

Heureusement d'ailleurs qu'on est en fosse tant le spectacle sur scène est minimal: les perles (s'en sont !) sont enfilées sans un mot, jouées comme à l'enregistrement et Franckie tire la gueule, la nouvelle bassiste étant la plus souriante du lot.

Petit baisse de régime au 2/3 du concert pour souffler un peu avec (La la love you) avant que çà ne reparte de plus belle. Gouge away nous achèverait presque mais il en reste sous la pédale et aux premières notes de Where is my mind, les premiers coussins volent. On sent le Black tout tendu, sûrement perturbé à l'idée d'en prendre un dans la tronche mais çà n'arrivera pas (on aurait bien aimé pourtant), Santiago tentera alors de prendre cette "tradition" à son compte. Vamos enchainé et les lutins s'en vont, sans rappel.

1h45 & 28 titres, c'est pas si mal !

mardi 3 juin 2014 20:47

Enfin une bonne raison d'aller voir les Pixies à Fourvière...

pastels.jpg
Ce sont The Pastels qui ouvrent la soirée.

Des vétérans eux aussi puisque le groupe s'est formé en 1981 (!) mais le temps ne semble pas vraiment avoir prise sur leur pop naïve, comme le démontre ce Secret Music, premier titre de leur dernière fournée ('Slow summits') parue l'an dernier.

Charmant !

samedi 4 juillet 2009 13:04

Episode 06

Les aventures musicalo-buziennes continuent...

06.jpg :bz5) Rolling Stones - Exile on main street - 1972
Remontée personnelle presque chronologique... Double mythique que ce Exile On Main St., l'ambiance y est plus blues / boogie que jamais (Shake your hips, Casino boogie, ...), les cuivres sont de sortie. Des trucs magnifiques (Sweet Virginia, Happy) mais un tiers de poil trop long. Enfin, c'est pour faire le difficile.


05.jpg :bz4) Forest Fire - Survival - 2008
En haut du top de certains classements de l'an passé, j'ai jeté quelques oreilles sur cet album sorti de nulle part. Peu convaincu au début (exception faite de ce Fortune Teller), la persévérance paye, le disque dévoile ses mutiples facettes, jamais très joyeuses certes mais vraiment riches. La production, sans fioriture et bien directe donne une belle patine à l'ensemble. Et en plus il est était gratuit.


06.jpg :bz4) New York Dolls - self-titled - 1973
Rattrapage des classiques en retard... et au rayon des disques fondateurs, on peut dire que celui-ci contient tout le punk avec 3 ans d'avance. L'hymne d'ouverture (ici présent) est juste fabuleux, la suite tiens toujours la barre 36 ans plus tard, même en acoustique (Lonely planet boy). Le Clash des débuts aurait-il écouté la bande à Thunders / Johansen ? Je dirais oui !



06.jpg :bz35) Ethiopiques 13 - Ethiopian groove
Volume qui porte bien son nom et contient, comme d'hab son lot de perles (ouaip, j'ai un peu tendance à en faire un max sur cette collection). En prime ici - c'est pas courant - quelques voix féminines pour varier les plaisirs...




06.jpg :bz25) Jay Reatard - Matador Singles' 08 - 2008
Un pochette bien drôle et un contenu qui se prends pas trop au sérieux : Reatard fait dans l'expéditif à forte influence Supergrass (Painted shut), Frank Black (celui qu'on égorge (DOA)) ou Buzzcocks, en version lo-fi garage. Grattes acoustiques maltraitées et synthés cheap parfois trop présents, c'est direct, sans prétention, assez déconnant et vite oublié aussi. Sympathique quand même.


05.jpg :bz15) The Bridge: a tribute to Neil Young - 1989
Ah, y'a 15 ans, le fan un brin compulsif que j'étais cherchais à reconstituer l'intégrale des Pixies (aujourd'hui, la compilation Complete B-Sides suffit !), et donc ce tribute au grand Neil... L'album tribute, c'est rarement réussi et reprendre Young n'est pas la chose aisée, 2 facteurs conjugués qui rendent le tout bien dispensable. S'en sortent Pixies (quand même), Nick Cave, Sonic Youth (avec une bonne relecture de Computer Age), Nikki Suden ou Dinosaur Jr (maltraitant joyeusement Lotta Love), mais sinon, c'est long.

↑ GO ↑