C'est presque une tradition avec encore un titre de Lanegan, tiré cette fois d'une collection de démos enregistrées en 2002 qui sort aujourd'hui.
Ce No Cross est prometteur et la période correspondante fait partie du haut du panier de la carrière du garçon (un peu moins intéressante maintenant, il faut l'avouer (j'ai toujours pas trouvé la motivation pour creuser le dernier ''Phantom Radio')').
C'était une avant dernière date avant la longue trêve estivale, l'Epicerie délocalisait dans un Périscope aux températures plus que caniculaires (les 2 demis ingurgités en attendant le concert se volatiliseront par le crâne de la bUze sans qu'elle bouge)...
Accompagné d'un classique combo guitare/basse/batterie, Sinkane (guitare ou claviers) n'aura pas eu trop de mal à convaincre avec un répertoire principalement soul mais piochant aussi dans quelques influences jamaïcaines ou africaines. Belle voix (même si elle monte un peu trop dans les aigus à mon goût) et bonnes compos, ce concert découverte aura tenu ses promesses !
Un petit titre pour appuyer mes dires, How we be:
ps: il parait qu'il traine avec les mecs de Caribou, dingue !
Un petit QOTSA d'été, souvenir du passage de Nick Oliveri au WarmAudio ce 22 Juillet.
Set acoustique pour une relecture de répertoire des différents groupes du bonhomme: les Queens donc mais aussi Mondo Generator, Kyuss ou les inconnus Bl'ast et Dwarves.
Pas forcément hyper passionnant musicalement - Oliveri fait pas vraiment dans le registre folk arpégé mais plutôt des hurlements sur des power-chords, un style tout personnel donc, nommé judicieusement death acoustic (le terme anti-folk convenait pas mal mais c'est déjà pris) - mais le gars est bien sympathique et visiblement content d'être là, allant jusqu'à faire monter la moitié de l'audience sur scène pour chanter Feel Good Hit of the Summer.
Auto pilot, écrit pour un pote disparu, sera le bref moment de grâce de la soirée...
Depuis le temps qu'on zieute la prog de ce festival d'été (gratos qui plus est), il était impossible de rater l'affiche de ce jeudi: Black Rebel Motorcycle Club, Fleshtones, Hanni El khatib et Last Train, du rock à guitares quoi et du bon (sur le papier, certes) !
2 heures de route en plein cagnard et nous voilà rendu au milieu des montagne autour du rond-point du centre ville. Une large scène et une plus petite, on s'attendait à un vaste site mais c'est tant mieux
L'entame est donnée par Last Train, dont les quelques titres ouïs sur la toile nous avaient fait bonne impression. Les plein air et plein jour ne s'accordent pas au mieux avec l'ambiance un poil sombre des frenchies et ils récitent un peu trop les poses rock'n'roll du manuel officiel. Mais les compos tiennent la route, il manque juste un ou deux titres plus pêchus (ou plus rapides) pour nous faire vraiment basculer.
La suite est locale avec Jack and the Giant Bean, vainqueur des tremplins organisés par l'Atelier (la salle du coin). Contrebasse, guitare slide, acoustique ou plus pêchu, le set est plaisant et plutôt frais, on aime !
Même chose pour Hanni El khatib qui nous avait pourtant laissé tiède à l'Epicerie en formule duo. A 4, l'efficacité est bien là et le concert a ses bons moments, le bonhomme étant un bon recycleur (ah Bo Diddley) de riffs binaires. On n'ira pas jusqu'à écouter un disque, quoique...
Retour à la petite scène qui accueille les vétérans du soir: infatiguables Fleshtones, toujours sur la route et arborant leurs plus belles chemises (j'aimerai bien trouver le fournisseur). Pas de surprise par rapport aux 2 précédents, c'est un vrai spectacle à voir. En redécouverte et pour faire le blasé, on dira que çà vire un peu trop au cirque systématique, au détriment de la musique (quelques problèmes de son d'ailleurs sur la fin de set) mais on est content de les avoir revu !
Enfin BRMC, dont la présence nous a vraiment décidé à venir, pas pour avoir écouté les derniers efforts du groupe mais plutôt sur les bons souvenirs des 2 premiers et l'identité sonore très élaborée du groupe.
C'est dark, forcément, très statique et épuré quant au dispositif scénique - une tripotée d'amplis pour 2 cordeux - l'intérêt étant ce qui en sort. Sur ce point, c'est le top: gros son, bien défini, on retrouve de suite ce qui nous plait dans le trio.
Les nouveaux morceaux (le dernier album date de 2 ans) ne sont pas forcément accrocheurs en première écoute mais quelques flashbacks vers les origines font bien plaisir. Show à l'américaine: minimum de blah blah, changements d'instru réguliers, tout s'enchaine à la perfection, Peter Hayes & Robert Levon Been alternant chant lead, basse et guitare.
Le tout s'achève de la plus belle des manières: Spread your love & Whatever Happened to My Rock 'n' Roll au rappel, du lourd !
Ultimes bafouilles...