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mercredi 17 décembre 2014 16:59

Blues Butcher Club + Black Strobe - le Transclub (Villeurbanne), le 10 Décembre 2014

Un peu d'électro-rock pour changer... Pas intentionnelle mais 2 places gagnées et une disette de concert en ce mois de Décembre, il n'en faut guère plus.

L'électro c'est pas de suite: le Blues Butcher Club ouvre de manière délicate avec le hurlant Human Cannonball des Butthole Surfers, la suite sera tout aussi subtile avec un garage blues sauvage braillé par un Jean-Luc Navette en forme.

On ne sait pas si ce sont des compos ou d'autres reprises (excepté le Preaching the Blue de Robert Johnson fàçon Gun Club) mais l'énergie du combo portée par un batteur à peine psychotique fait bien plaisir !

Du coup, on déchante à l'écoute des premiers titres de Black Strobe, très électro pour le coup (et répétitifs)... L'influence Dépêche Mode n'étant pas non plus pour faire la différence, on craint le pire à l'écoute de leur version du Folsom Prison Blues.

Heureusement, l'heure tournant, les compères d'Arnaud Rebotini glissent d'autres hommages plus appuyés au bon vieux rock'n'roll des familles, comme ce très bon Monkey Glands ou, en rappel, étirant à loisir le I'm a Man de Bo Diddley.

dimanche 7 décembre 2014 14:20

Rien + Ni - Marché Gare (Lyon), le 29 Novembre 2014

Une belle affiche encore au Marché Gare ce soir de pluie et de brouillard (!), à forte tendance instrumentale.

Quelques taxis passent sans me voir, j'n'ai qu'une envie, revoir Ni , déjà ouï et bien aimé ici même (en première partie des Irlandais And So I Watch You From Afar). Un plaisant cauchemar qui fini pas trop tard mais qu'on avait préféré en mode découverte.

Les grenoblois, quant à eux, jouent toujours le mystère, ils veulent pas bavarder (même si un chanteur se pointe pour 3 titres dont le tout frais çà barde chez les bardes (!)), planqués derrière leur robot à synthèse vocale pince-sans-rire.

On se gaverait jusqu'à l'aube animée de ces compositions intelligemment tordues, de ce post-rock qui n'en est pas vraiment mais hélàs c'est fini: ce soir j'ai le blues et là tout c'que j'veux c'est dormir pour oublier que c'était l'avant dernier concert de Rien, l'auto destruction du 1er décembre était programmée dès 1999...

Le pire ? On est presque sûr qu'ils tiendront parole, les salauds...

vendredi 21 novembre 2014 18:59

Nikki Hill - I know

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Un excellent petit titre de Nikki Hill, vu en free au Ninkasi Café ce mercredi.

Alternant rock'n'roll old school, blues, soul, rock stonien ou acdcien voir ska/reggae, Nikki va tenir la scène de superbe manière pendant plus d'une heure 30.

Dans un registre hyper-fréquenté, l'américaine, la petite vingtaine seulement, est à l'aise comme si elle en avait le double tout en conservant fraîcheur & énergie bien soutenue par les 3 poilus qui l'accompagnent et font plutôt bien le job, offrant un set nerveux à un public vite conquis.

Voix de feu, reprises de standard ou compositions immédiates, on adhère à 200%, y'a qu'à écouter ce petit I Know:


dimanche 9 novembre 2014 19:00

Sebadoh - le Marché Gare (Lyon), le 27 Octobre 2014

Un concert, pour changer... Pas de l'excitante nouveauté non plus, juste un (vieux) groupe des 90's qu'on a beaucoup écouté dans les 90's: Sebadoh !

Avant, Vundabar donne tout à fait dans le ton de ses glorieux ainés: même formule guitare/basse/batterie, massholes également, le groupe propose un pop/rock/indé/bordélique pas mal foutu (et mieux que les tentatives humoristiques tordues de son leader).

Retrouvailles un an après avec le look d'éternel étudiant de Barlow ; à côté, Jason Loewenstein et sa casquette vissée sur la tête ressemblerait presque à un lycéen un brin slacker.

Groupe sans artifices (coté jeu de scène, lumière ou pose) qui part à fond les ballons sur les compositions du Lou, celles qu'on préfère sur disque mais jouées tellement vite ici qu'on est un peu déçu... jusqu'à l'échange d'instrument des 2 leaders.

Le songwriting foutraque de Lowenstein se goûte encore mieux en live et on raccroche immédiatement et jusqu'au bout à une setlist bestOf (saupoudrée quand même de quelques titres du (décevant) Defend Yourself).

Lors d'un généreux rappel, Barlow demandera même au public de crier quelques souhaits, de quoi savourer encore quelques belles madeleines...

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