Rock en Seine J2 - Paris, le 23 Aout 2014
Arrivée presque tardive pour cause de premier brunch (mon dieu !), ce sont Thee Oh Sees qui jouent, serrés sur la scène de la Cascade. En redite et à la lumière, c'est forcément moins bien qu'au Marché Gare mais bon, çà fait joyeusement patienter...
Patienter, c'est ce qu'on ira faire face à Lennon junior et son projet marital (madame est top model) nommé The Ghost of a Saber Tooth Tiger (!). Très bof dans l'ensemble, avec des interventions ineptes entre chaque titre... Du coup, les paroles des premières chansons d' Emilie Simon paraissent de toute beauté.
Musicalement c'est pourtant chouette, les cordes de l'orchestre classique qui l'accompagne apportant beaucoup, pas assez pour lutter contre le son dégueulasse, je file rejoindre Beth Gibbons.
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J'avais pas prévu de rester mais le show de Portishead est excellent: son et projections parfaits... pour un concert très similaire à celui donné à Vienne il y a ... 2 ans (très proche sinon que Gibbons terminera presqu'euphorique: 3 ou 4 phrases pour conclure, c'est inouï !).
Au retour, on fait bien gaffe d'éviter soigneusement François & the Atlas Mountains pour se sustenter avant la fin du monde selon Prodigy. Grosse attente du public et spectacle qui se veut fracassant...
Cà tourne plutôt à vide mais on ira jusqu'au bout (la flemme de s'extirper de la foule...) alors qu'un détour par St.Vincent aurait pu être intéressant (tout comme une arrivée anticipée afin de gouter à St. Paul and The Broken Bones, un agglomérat d' Alabama Shakes, des Dap Kings et de Mayer Hawthorn qui n'était pas pour déplaire).
Le phénomène Joey Bada$$ valait, parait-il, le déplacement, dans un genre hip-hop old-school mais il eut fallu être équipé du don d'ubiquité...
Note
[1] photo: Afterdepth
Commentaires
C'est le principal reproche fait à Portishead que de faire toujours le même show. Comme je le disais sur mon blog, moi ça ne me dérange pas, car je ne les suis pas toutes les semaines durant leurs déplacements, et quand un show est aussi bien rôdé et joué avec autant de sincérité et d'efficacité, je n'ai pas le sentiment d'avoir à faire à un groupe qui applique une même recette sans se fouler.
Pour Prodigy, j'aime beaucoup sur disque, mais j'ai du mal à m'imaginer ce que ça peut donner en live.
je pensais pas me laisser réembarquer par Portishead, encore moins sur l'énorme grande scène et finalement... je suis resté jusqu'au bout
pour Prodigy, je connaissais de très loin et je ne sais pas trop quoi penser de leur presta qui se voulait surgonflée