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Mot-clé - Portishead

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mardi 2 septembre 2014 23:03

Rock en Seine J2 - Paris, le 23 Aout 2014

Arrivée presque tardive pour cause de premier brunch (mon dieu !), ce sont Thee Oh Sees qui jouent, serrés sur la scène de la Cascade. En redite et à la lumière, c'est forcément moins bien qu'au Marché Gare mais bon, çà fait joyeusement patienter...

Patienter, c'est ce qu'on ira faire face à Lennon junior et son projet marital (madame est top model) nommé The Ghost of a Saber Tooth Tiger (!). Très bof dans l'ensemble, avec des interventions ineptes entre chaque titre... Du coup, les paroles des premières chansons d' Emilie Simon paraissent de toute beauté.

Musicalement c'est pourtant chouette, les cordes de l'orchestre classique qui l'accompagne apportant beaucoup, pas assez pour lutter contre le son dégueulasse, je file rejoindre Beth Gibbons.

portish.jpg [1]
J'avais pas prévu de rester mais le show de Portishead est excellent: son et projections parfaits... pour un concert très similaire à celui donné à Vienne il y a ... 2 ans (très proche sinon que Gibbons terminera presqu'euphorique: 3 ou 4 phrases pour conclure, c'est inouï !).

Au retour, on fait bien gaffe d'éviter soigneusement François & the Atlas Mountains pour se sustenter avant la fin du monde selon Prodigy. Grosse attente du public et spectacle qui se veut fracassant...

Cà tourne plutôt à vide mais on ira jusqu'au bout (la flemme de s'extirper de la foule...) alors qu'un détour par St.Vincent aurait pu être intéressant (tout comme une arrivée anticipée afin de gouter à St. Paul and The Broken Bones, un agglomérat d' Alabama Shakes, des Dap Kings et de Mayer Hawthorn qui n'était pas pour déplaire).

Le phénomène Joey Bada$$ valait, parait-il, le déplacement, dans un genre hip-hop old-school mais il eut fallu être équipé du don d'ubiquité...

Note

[1] photo: Afterdepth

vendredi 6 juillet 2012 00:46

Portishead - Théâtre antique de Vienne, le 25 Juin 2012

Comme çà passe vite: 3 ans qu'on avait point mis les pieds sur les pierres romaines viennoises... et encore, à l'arrache de dernière minute puisque j'étais pas vraiment prêt à raquer 45€ pour voir Portishead mais la demande n'étant pas aussi forte que l'offre, le prix du billet d'occasion a bien chuté.

Retrouvailles bien sympathiques avec un lieu toujours aussi majestueux et presque plein, c'est Though Form qui joue déjà, pas grand chose à en entendre donc à en dire tout occupé à s'hydrater... On file alors dans la fosse prêt à en découdre dès le premier pogo (!).

Le groupe arrive peu avant 22h et commence par l'ouverture de ce Third toujours pas écouté (malgré sa position dominante dans les tops de l'an 2008). Cà surprend, les titres de cet album étant très différents de ce qu'avait proposé les anglais jusqu'ici, dans le bon sens (excellentissime The rip, We carry on) ou laissant dans l'expectative en première écoute (Hunter, Nylon smile). Heureusement, ils distillent judicieusement leurs "grands classiques": dur de bouder son plaisir à écouter live Mysterons, Glory box ou Wandering star.

portishead_live_vienne.jpg [1]

Portés par des visuels originaux et construits en direct via une dizaine de petites caméras disposées sur toute la scène, la prestation vaut l'expérience. Heureusement, dirons-nous, car sans cela, ce serait bien austère et très millimétré, trop calqué sur les enregistrements discographiques (notes et sons prêts) et sans long discours: un premier merci de la part de Beth Gibbons juste avant le rappel (!).

Pour ce dernier, une pluie fine s'invite le temps d'un magnifique Roads, grand moment de la soirée (presque le frisson) avant de conclure fàçon krautrock avec We carry on.

Bref, content de les avoir vu.... On espère juste que le groupe ne s'installe pas dans le surplace artistique qui guettait presque ce soir.

Notes

[1] photo petitecureilmagique

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