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lundi 25 août 2014 21:39

Suzanne Vega + Moriarty & Christine Salem - Palais des spectacles (Saint-Etienne), le 11 Juillet 2014

Petite virée stéphanoise impromptue, le plaisir de revoir Suzanne Vega, auteure d'un nouvel album toujours de bonne facture. On est à la bourre et surpris d'entendre déjà sa voix à l'entrée du vieillot Palais des spectacles mais on s'y fait !

Pas de chichis, le fidèle Gerry Leonard à la guitare et aux loops pour étoffer le son de bien belle manière, un batteur intermittent pour un concert sans trop de surprise certes mais Vega a toujours CETTE voix et un sens du songwriting dont on ne se lassera sûrement pas.

On est plus mitigé à l'idée de réentendre Moriarty qui nous avait laissé de marbre lors d'une fâcheuse soirée. Mais cette fois sera différente puisque Christine Salem et ses acolytes (aperçus et appréciés aux Invites de l'an passé) les accompagnent pour une création commune: 'Le Bal Poussière'.

Quelques titres respectifs de chaque formation pour mettre dans le bain et puis surtout des compositions communes, écrites à la Réunion, où l'enthousiasme est palpable et bien partagé entre musiciens et vite communicatif:

1h30 de métissage improbable entre folk et maloya qui fonctionne à merveille, on n'en attendait pas tant !

vendredi 22 juillet 2011 23:07

Beirut + Moriarty + Villagers - Nuits de Fourvière (Lyon), le 18 Juillet 2011

Où comment passer une soirée très BOF...

D'abord, les Villagers qui ouvrent devant un théâtre plein (mais qui se remplit toujours) pour une pop-folk qui lorgne un peu du coté d'I Am Kloot (l'effet papier de verre en moins) ou Radiohead (quand çà s'énerve un peu plus). Cà reste, en live, très brouillon, mal ficelé voire affreux (le titre aux 2 claviers par exemple).

Pas trop difficile pour Moriarty de faire un peu mieux, même si le set des franco-américains n'est guère enthousiasmant : rien ne prends, ni la voix de la chanteuse masquée par un harmoniciste dosé trop fort, ni les effets de scène (piédestal, lampe de poche, ...), ni le jeu de jambes ridicule du guitariste ou encore les quelques mots bafouillés entre les morceaux, phrases qui tombent à plat à chaque fois... Le temps du tube Jimmy, le niveau s'élève d'un cran avant de replonger progressivement, pilotage automatique enclenché !

Soirée à 3 groupes oblige, le rideau arrive bientôt et, argggg, c'est une standing ovation qui leur ait offerte. Surprenante popularité (ils avaient déjà remplis 2 Epiceries en début d'année) pour un groupe bien mièvre (sûrement moins mièvre que Cocoon certes, quoiqu'on doute...) et très Taratata... Pour notre part, on applaudira presque plus la minute d'après, pour célébrer l'absence de rappel :) !

On place nos derniers espoirs à Beirut dont on connait seulement le 1er effort (qu'on goute sans plus, il faut l'avouer).

Beirut_live.jpg [1]

Mini guitare, accordéon et cuivres, le premier titre est affreux, plombé par une contrebasse binaire qui écrase tout sur son passage... On se dit que çà va passer (ici même il y a 4 ans, les premières minutes d'Arcade Fire étaient du même acabit)... hélàs NON !

Plus le concert avance, plus les gradins grondent (le son était plus acceptable dans la fosse) pour faire baisser cette PUTAIN de basse mais l'ingénieur du son est DEFINITIVEMENT sourd... Après un petit détour par la régie son (où nous étions plusieurs à râler), çà s'améliorera un chouilla mais le set est déjà trop avancé pour vraiment l'apprécier.

Dommage, déplorable, navrant, désastreux et autres synonymes...

Notes

[1] photo mottoth

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