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Zik

La bUze aime la musique et vous le fait savoir !

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dimanche 28 janvier 2018 02:56

Perdu chez Ike & Tina...

Dur dur de se plonger dans la discographie d'Ike & Tina Turner...

Pas de remasterisation ou autre coffret Deluxe, rien de très complet sur le net, des bribes même sur Wikipedia ou Allmusic, beaucoup plus (mais trop) sur Discogs, des bestOf et autres compilations par dizaines, des lives presqu'aussi nombreux et quelques albums studio quand même.

C'est ces derniers qu'on aura tenté d'écouter pour un résultat pas si concluant que çà: sortis sur moult labels, sans trop de moyens (ou de temps pour peaufiner ?) et sûrement prétexte pour alimenter la machine à tournées (la fameuse Revue), il faut bien conclure que les Turner n'auront vraiment sorti ensemble qu'un seul excellent disque : ce Workin' Together de 1971 mêlant de façon plutôt homogène compositions et reprises.

Pour le reste, faut picorer et souvent s'ennuyer, avec quelques oreilles qui saignent (leur album gospel de 1974 est affreux) ou l'attention qui baisse fortement (quand le blues remplace le gospel). Même le River Deep - Mountain High produit par Phil Spector ne casse pas des barres.

A défaut d'autre album, on pourra néanmoins conseiller 2 compilations qui se complètent plutôt bien (et embarquent presque la totalité de l'album précité): Funkier Than a Mosquito's Tweeter et le bon coffret The Ike & Tina Turner Story 1960-1975.

jeudi 14 septembre 2017 18:54

Grant Hart [1961 - 2017]

Bon, on n'avait pas trop d'espoir d'assister à une reformation d'Hüsker Dü: Norton s'était reconverti dans la restauration et Mould a plusieurs fois dit qu'il préférait aller de l'avant. Cà collait d'ailleurs bien à l'image incandescente du trio.

hart.jpg
Cette fois, c'est définitivement plié puisque Grant Hart vient de tirer sa référence... à 56 ans, le crabe encore une fois :(

Hart, c'était l'autre hémisphère des Dü. D'un côté, Mould amenait dans ses compositions hargne et frustration sur fond de guitares tronçonneuses et Hart contrebalançait çà avec des mélodies presque pop (tout est relatif). Equilibre et complémentarité qui faisaient mouche sur tout ce qu'à produit le groupe depuis Zen Arcade jusqu'à l'explosion en plein vol.

Parti en solo ou avec Nova Mob, Grant aura continué a creuser son sillon, avec un succès très relatif (et bien moindre que celui du Bob) mais toujours immédiatement reconnaissable de par son songwriting.

Petit titre donc :


mercredi 17 mai 2017 12:27

souvenirs d'Iran: Mohsen Namjoo !

De retour de 3 semaines en Iran, de quoi emmagasiner quelques très beaux souvenirs: les lieux, certes, entre culture et montagne mais surtout les gens, d'une extrême gentillesse.

Et puis la musique aussi, avec un vrai coup de coeur pour Mohsen Namjoo, découvert à la faveur d'un plan couchsurfing bien fumeux du côté du Damavand.

namjoo.jpg
Namjoo est d'abord passé par les écoles officielles de la musique traditionnelle (du côté de Mashhad, la ville la plus religieuse du pays), développant une technique vocale impressionnante et puis s'en est affranchi, creusant son propre sillon en y mêlant des influences jazz, rock ou blues.

Interdit de concert et plutôt critiqué pour avoir mis en musique quelques versets du Coran, il quittera le pays en 2008, un an après la sortie de son premier album 'officiel' Toranj.

Le titre d'ouverture du même nom est juste bluffant ! Une sorte d'ovni sonore comme on kiffe d'en découvrir plus souvent !

Et le reste du disque vaut largement le détour tout comme son successeur, Jabr-e Joghrafiyaei, peut-être même plus recommandable, moderne avec cette dose d'inconnu qui fait tout le sel de la découverte.

On va donc épuiser ces 2 galettes avant d'enchainer sur la suite discographique et sûrement... de retourner faire un tour du coté des farsis !

jeudi 9 février 2017 19:24

L'est pas mal le nouveau Jarmusch...

Pas le soporifique Paterson où l'américain recycle ses propres codes & tics avec un ennui assommant et une certaine mièvrerie, mais plutôt Gimme Danger, documentaire vraiment chouette sur les Stooges !

Une interview fleuve d'Iggy en fil conducteur et un chapitrage ville par ville: Ann Arbor, Detroit, New York, Los Angeles et Londres avant la désintégration du groupe, plombé par quelques substances illicites et un label guère aidant.

Un petit topo sur la reformation aussi, répétition de l'histoire originelle, l'amitié et la mort.

Il manque peut-être quelques captations live pour rendre l'ensemble plus attrayant mais existent-elles vraiment (2 petites vidéos trouvées sur le net pour illustrer ce billet) ? Le groupe est toujours resté englué dans la marge de son vivant. La reconnaissance comme influence majeure ne pointant son nez qu'avec les New York Dolls puis la vague punk.

PS: à noter qu'on a vu le doc au Comoedia de Lyon avec 6 titres de mise en bouche joués par les Purple Lords. Un beau concept !

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