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mardi 24 octobre 2017 18:55

The Souljazz Orchestra - Marché Gare (Lyon), le 17 Octobre 2017

Groove & grandes formations cette semaine sur Lyon, on commence par le début: 1er épisode avec The Souljazz Orchestra.

On les a déjà vu, c'est pas faux... Mais c'est tellement bon qu'autant retourner prendre sa picouse de bonnes fréquences et il semble qu'on ne soit pas les seuls puisque le Marché Gare affiche complet pour accueillir Captain Stambolov, soient 5 cuivres et un batteur pour un mélange d'influences balkaniques, klezmer, colombiennes. Du truc qui envoie quoi bien que pulsé par un soubassophone récalcitrant, une mise en bouche sympathique donc...

Quant aux canadiens, on avait zappé la sortie toute fraiche d'un nouvel album et on est un peu déçu de leur entrée sur scène: Marielle Rivard n'est pas là.

Mais çà part fort et explosif quand même, avec des titres du dernier Under Burning Skies of course.

N'empêche, peu à peu vient l'impression que le combo a amorcé un virage plus dansant/disco/festif qu'à l'accoutumée et on est moins dedans et/ou client. Peut-être est-ce juste l'humeur du soir (les potes n'ont pu rentrer), on verifiera çà sur disque.

Faut pas non plus mentir, la prestation globale reste bien bonne mais un peu en deçà des précédentes, le chant féminin manque tout comme les incartades plus prononcées sur le continent africain.

Un rappel et on fait le détour par le stand merch pour constater qu'ils n'ont plus l'excellent Resistance en vinyle, on se contentera donc du CD !

jeudi 14 septembre 2017 18:54

Grant Hart [1961 - 2017]

Bon, on n'avait pas trop d'espoir d'assister à une reformation d'Hüsker Dü: Norton s'était reconverti dans la restauration et Mould a plusieurs fois dit qu'il préférait aller de l'avant. Cà collait d'ailleurs bien à l'image incandescente du trio.

hart.jpg
Cette fois, c'est définitivement plié puisque Grant Hart vient de tirer sa référence... à 56 ans, le crabe encore une fois :(

Hart, c'était l'autre hémisphère des Dü. D'un côté, Mould amenait dans ses compositions hargne et frustration sur fond de guitares tronçonneuses et Hart contrebalançait çà avec des mélodies presque pop (tout est relatif). Equilibre et complémentarité qui faisaient mouche sur tout ce qu'à produit le groupe depuis Zen Arcade jusqu'à l'explosion en plein vol.

Parti en solo ou avec Nova Mob, Grant aura continué a creuser son sillon, avec un succès très relatif (et bien moindre que celui du Bob) mais toujours immédiatement reconnaissable de par son songwriting.

Petit titre donc :


lundi 21 août 2017 21:59

Sourdrille - Les idoles malades

C'est les vacances... le calme plat... l'occasion de lire quelques trucs, des BDs entre autres et découvrir l'imaginaire de Sourdrille...

sourdrille_idoles_malades.jpg
Faut le lire pour le croire: barré, sarcastique, malsain et surtout drôle pour qui aime les trucs bien grinçants.

Le gars se mets en scène dans de courtes situations tirées de rêves plutôt flippants quand à sa santé mentale. Plein d'auto-dérision (pour ne pas dire plus), avec un dessin ligne-claire très efficace (on pense à l'autre barré Sud-Africain Joe Daly) et on boulotte ce one-shot avec une délectation certaine !


jeudi 20 juillet 2017 19:50

All Night Jazz - Jazz A Vienne, le 13 Juillet 2017

Une motivation de dernière minute pour filer à Vienne et son magnifique théâtre où on arrive presque tôt. De quoi se rendre compte que le festival s'est bien professionnalisé: carte cashless et invention de la pinte à 40cl (!) à un prix relevé pour de la bière de merde... Passons...

Après Amaury Faye Trio (à peine aperçus), c'est Keziah qu'on retrouve, avec un certain plaisir, en formule trio comme l'autre fois (mais entouré de nouveaux comparses).

Le set sera bien envoyé et ultra efficace, un peu trop best-of quand même pour donner le frisson. On avait annoncé un hommage à Hendrix, il consistera juste en une reprise de Dylan: All along the watchtower, dommage !

[1]
vienne_keziah_2017.jpg
Sinon, malgré quelques problèmes de guitare, Keziah ne vieillit pas et a toujours la classe, que ce soient sa tenue du soir ou la façon d'arpenter la scène. On aurait bien repris un ou deux titres de rappel, re-dommage !

Enchainons avec Seu Jorge. Sa présence ici n'était pas rien quant au fait de faire le déplacement. On est donc dans de bonnes dispositions en début de concert. Concert qu'il fera seul à la guitare, avec un décorum minimaliste mais bien vu (et inspiré du film (La Vie Aquatique - quel ennui) of course) et superbement mis en lumière.

Pourtant, passés quelques titres, il faut avouer que çà ne décolle pas vraiment. Le brésilien narre bien quelques anecdotes dans un français plutôt pas mal pour enchainer ses reprises de Bowie mais çà sent le téléguidage à plein nez et si le bonhomme a une excellente voix, cela reste très anecdotique.

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Ce sera encore plus flagrant au rappel lors duquel il nous ressert 2 titres joués pendant le concert... comme si la discographie du Thin White Duke n'était pas suffisamment riche pour creuser un peu plus.

Déçu donc, on ira plutôt voir du coté de ses propres productions pour se faire une idée !

On reste alors au Brésil avec l'afro-beat de Bixiga 70. Une dizaine de musiciens, des cuivres, des percus, on en attend beaucoup dans le genre explosivité, un peu trop là encore...

Ce sera sympathique et groovy mais il manque le truc pour faire la différence : du chant ! Parce que les petites chorégraphies c'est bien mais çà meuble guère et si les compos tiennent la route, elles ne mettent pas le feu (c'est l'effet Mighty Mocambos - très bon disque mais concert sans voix..., çà le fait moins).

Exit à mi-parcours (il est 2h du mat passées), contraint par quelques obligations montagnardes du lendemain, à regret car viennent ensuite Con Brio & Guillaume Perret.

Et quand on nous dit que Con Brio a vraiment mis le feu au théâtre antique...

Notes

[1] photo: Claire Plantier

[2] photo: Eric Meurice

- page 19 de 170 -

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