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Cette chose que je n'ai pas dit

J'avoue, je viens de lire mon premier Marc Levy... Qu'est-ce qui m'a pris ? J'en sais rien... Le bouquin trainait sur l'étagère d'un buffet familial et ce fût le déclic, une pulsion malsaine de voir de quoi il en retournait !

Suis même allé au bout de cette histoire avec sucres ajoutés où se mêlent androïde, l'amour avec un grand A, la chute du mur de Berlin le jour J (même Sarko a pas fait mieux), le commandant Massoud, ... C'est cousu de fil blanc mais comme pour un mauvais téléfilm, on reste vautré dans le canapé !

Et puis des fois, c'est drôle, et pas toujours de façon volontaire, comme quand, dans un lyrisme bien poussif, l'auteur nous évoque Rostropovitch jouant au pied du mur un certain soir de novembre 1989 :

Les gens se pressaient vers le mur. Certains commençaient à le piocher avec des outils de fortune, tournevis, pierres, piolets, canifs, moyens dérisoires, mais il fallait que l'obstacle cède.
Et puis, à quelques mètres de moi, se produisit l'incroyable ; l'un des plus grands violoncellistes du monde était à Berlin. Averti de ce qui se passait, il s'était joint à nous, à vous. Il a posé son instrument et s'est mis à jouer. Etait-ce ce soir-là ou le lendemain ? Qu'importe, ses notes de musique aussi ont entamé le mur. Des fa, des la, des si, une mélodie qui voyageait vers vous, autant de portées sur lesquelles flottaient des airs de liberté.

Je sais, extraire quelques phrases d'un livre de 300 pages, c'est pas bien et facile... Encore un Alexandre Jardin et un Guillaume Musso, après j'arrête, promis !

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