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Mot-clé - Jean-Louis Murat

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jeudi 26 juin 2014 20:07

Jahkasa + JL Murat & The Delano Orchestra + Har Mar Superstar - Les Invites (Villeurbanne), le 21 juin 2014

21 Juin, fête de la musique, on rate les effets pyrotechniques d'Hello Darkness pour retourner au parc de la Doua en quête de (belle ?) découverte.

Et la soirée part sur de bons rails avec Jahkasa en provenance du Burkina Faso, mêlant reggae et musique traditionnelles (dans l'idée qu'on a de Tiken Jah Fakoly). C'est bien en place, le balafon c'est bon et le chanteur apporte beaucoup de fraicheur et d'enthousiasme à son set.

Fraîcheur qu'on garde heureusement en stock le temps de survivre à congopunQ, où officie le batteur de Bumcello (qu'on n'appréciait déjà guère). Ce nouveau projet est donc un duo batteur/performeur pour du n'importe quoi pas drôle et vide de tout. Affligeant...

Pas difficile d'embrayer avec le taciturne Murat qui passe derrière (drôle d'enchainement d'ailleurs) accompagné de ses voisins du Delano Orchestra.

Le début de concert est vraiment chouette avec les chansons du Jean-Louis (le fantôme du Crazy Horse vient rôder ici bas) réhaussées de notes de trompette & violoncelle, beaucoup moins prenant quand il s'agit des compos de ses acolytes (quand même bien coincés) et à la longue, l'ensemble s'éternise souvent dans des couplets à profusion (le Jean-Louis marmonnant plus qu'il ne chante, on les comprends guère) et des variations instrumentales absentes (un truc qu'on nommera le syndrôme Vic Chesnutt). Un album collaboratif est prévu pour la fin d'année, on n'est pas certain de l'écouter.

Comme on n'écoutera pas non plus celui d'Har Mar Superstar, ovni débarqué de new-york qui propose un gloubi-boulga dance-rock assez affreux (boucles préenregistrées sur lesquelles un power-trio rajoute de lourdes couches).

har_mar_superstar_live.jpg [1]
Ajoutez à cela un son juste horrible, pourquoi rester donc ? Parce que notre homme est un show-man, un vrai, petit, certes, bedonnant aussi et presque chauve mais Sean Matthew Tillmann s'en fout et fera le show une heure durant, s'effeuillant de poncho affreux en pull moulant, usant de chorégraphies suggestives mais efficaces, une expérience à voir quoi !

erratum: le visionnage de 2 3 vidéos d'Har Mar se fait sans douleur, bien loin de la bouillie servie live, dommage...

Note

[1] photo: sigduberos

vendredi 29 octobre 2010 23:57

Jean-Louis Murat - Espace Culturel de Saint Genis Laval, le 21 Octobre 2010

Avoir écouté Bernard Lenoir tant d'années, avoir trainé dans pas mal de lieux concertistiques et n'avoir toujours pas vu Jean-Louis Murat en live, c'est presque inacceptable... Enfin cet affront fût lavé la semaine dernière dans la salle assise :o( de l'espace culturel saint-genois.

En première partie on retrouve Amélie, déjà aperçue il y a 3 ans et l'on n'est pas plus accroché que l'autre fois : voix trop maniérée à mon goût, compositions squelettiques (pour le délicat exercice guitare+voix). Heureusement, le dernier titre (issu d'un EP à paraitre), plus enlevé nous laisse sur un note positive.

Place au combo de l'auvergnat: basse (tenue par le complice de longtemps Fred Jimenez)/batterie/claviers. Murat en mode grungo-grognon arrive, guitare en bandoulière.

Dès le début du set, le groupe est vraiment bien en place, le son excellemment dosé et le jeu de Jimenez riche & vraiment classe. Quant à l'auvergnat, il maitrise sa Telecaster d'une bien belle façon (petits solis pour pas mal de titres).

On n'a pas vraiment suivi la discographie débordante du Jean-Louis depuis Lilith (2003) mais bon, çà n'empêche pas d'apprécier les ambiances variées proposées ce soir et même si les titres sont souvent longs, çà passe bien.

murat_live_Saint_Genis_Laval.jpg[1]
Coté échange avec le public par contre, zéro : pas bavard du tout (quelques mercis marmonnés en tournant les pages de son pupitre (!)), il faudra une interpellation venue du public pour avoir droit à quelques mots supplémentaires... Un brin frustrant quand on connait la verve du bonhomme.

Heureux hasard, cet aléa lance la partie la plus nerveuse du set et c'est tant mieux : groove parfois, bien électrique dans l'ensemble, le rappel fera retomber un peu de tension.

Juste avant de quitter les lieus, il semble qu'un sourire fugace pointe sur le visage de JLM (mais on a sûrement mal vu).

Notes

[1] photo e.maillot

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