Episode 26: 2015 dans le rétro !
A défaut de palmarès de l'année ou autre top et faute d'actualité concert minimale, on exhume la rubrique pour 4 titres tirés de 4 disques de l'an dernier plutôt très écoutés par ici.
Forcément en rapport avec les concerts marquants de l'année. De là à dire qu'on fait plus que çà sans avoir trop le temps d'aller voir ailleurs, ce serait presque faux !
The Souljazz Orchestra - Resistance - 2015
Putain de concert, putain d'album ! Juste irrésistible, frais, positif, brassant un spectre de plus en plus large de grooves (afrobeat donc mais aussi musiques latines, chants créoles, ...), combo à plusieurs voix ayant chacune sa couleur, on en prendra des doses et des doses dans la grisaille ambiante !
Screaming Females - Rose mountain - 2015
Le dernier disque du trio dans la foulée de la claque live. Plus calme que les précédents, parait-il mais comme on commence, on aura du mal à en juger. Toujours est il que le disque est juste très bon, gorgé de titres immédiatement accrocheurs avec riffs tubesques et artillerie rythmique bien en place. Quelques clins d'oreilles au grunge de 90's pas déplaisants du tout et la voix de Marissa Paternoster qui fait le reste ! Les américains se permettent même 2/3 bluettes qui passent nickel, on surlike !!!
Olivier Depardon - Les saisons du Silence - 2015
On avait presque l'habitude d'être patient avec le grenoblois et à peine (!) 3 ans après l'excellent Un soleil dans la pluie, Depardon est de retour. Le sevrage et 'effet surprise en moins, les premières écoutes déçoivent un peu (çà sent la redite) mais... en creusant un peu, on y revient souvent et on continuera. La désormais formule trio apportant une densité qu'on espérait voir en live, c'est raté pour 2015 !
Sons Of Kemet – Lest We Forget What We Came Here To Do - 2015
Après le concert ébouriffant de la dernière rentrée, on était obligé de creuser l'aspect discographique du quatuor londonien. On découvre alors que son leader saxophoniste oeuvre chez les Heliocentrics, ce qui n'est pas pour déplaire. N'empêche, si ce second LP fait le job, il peine à retranscrire totalement l'énergie brute, presque primale dispensée en live. Dommage...
Ultimes bafouilles...