La bUze

Aujourd'hui c'est rugby... parlons d'autre chose ! Ingrédients: 100 grammes de chocolat (noir, tant qu'à faire) 3 oeufs 1 sachet de sucre vanillé Mode d'empoi: assouplissez le chocolat (tous les moyens sont bons : fer à repasser, barre de traction, ipod...) ajoutez les jaunes d'oeuf et le sucre (difficulté préalable: la séparation des blancs et des jaunes) battre les blancs en neige (2nde difficulté) les ajouter délicatement au reste laisser reposer 1 heure minimum dans un frigo...

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Enfin les concerts reprennent, direction l'Iris pour une deuxième session buzienne du festival les Poly'sons (en jumelage avec la ligérienne Montbrison), orienté scène nationale (border-line quand même). On retrouve ce soir Merlot, déjà vu last year en ouverture de Martha High & The Shaolin Temple Defenders. Pas de première partie ici et peu de monde (mauvaise com' ?). Toujours accompagné de son guitariste américain Crazy Keupon (sans lunettes noires), on retrouve en gros le concert de décembre et çà fonctionne toujours, le gars s'adaptant au contexte assez facilement sans perdre sa répartie. Un peu moins trash peut-être, ou l'effet de surprise en moins. Quelques titres supplémentaires...

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Ohh, pinaise, les angevins se reforment pour un concert à Seattle et les 20 ans du label Sub Pop (pour lequel ils ont pondu quelques galettes) ! Ils en profitent pour ajouter quelques dates en France... de quoi hésiter un brin , leur dernière représentation au défunt PezNer en 1999 (déjà) était plutôt jouissive. ps1: Les Thugs reste un des rares groupes français ayant réussi à bien tourner à l'étranger, notamment aux US.ps2: Sup Pop est le 'label-du-grunge' qui a signé entre autres Nirvana, Mudhoney, Afghan Whigs, etc...ps3: Les Thugs ne faisaient pas du grunge non plus.ps4: Sub Pop ne fait plus dans le grunge mais dans l'écclectisme (Shins, CSS et bientôt Gutter Twins)....

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Nouveau déplacement à l'Iris après Merlot la semaine passée. Première chose, y'a beaucoup plus de monde ce soir pour Barbara Carlotti. Elle vient de terminer l'enregistrement de son deuxième album, le précédent ayant été plutôt bien accueilli. La bUze, toujours en retard, en était restée au premier EP (« Chansons ») et avait bien accroché à la chanson Cannes et ses cotés surannés dans la voix et les arrangements. Ce sera d'ailleurs le deuxième titre du set après un premier Silence. Accompagnée d'un guitariste et d'un clavier, Barbara chante et sait aussi bien entretenir le contact avec l'assistance. Quelques nouvelles chansons sont présentées et pas mal de reprises aussi (Bardot, période...

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Après un billet Hüsker Dü de début d'année, il est temps de parler du nouveau disque de l'autre Bob. District Line vient de sortir et s'avère de bien bonne facture, dans la lignée du précédent Body of Song (2005). Les guitares électriques reprennent la ligne de front sur "The silence between us" ou ce "Stupid now" qui ouvre l'album :      Les bidouillages électro sont presque discrets ("Shelter me", "Old highs, new lows"), vocoder excepté. Mould n'a pas perdu son sens mélodique et on retrouve encore quelques perles accoustiques au cordeau ("Again and again", "Walls in time"). Pas l'album de l'année donc, mais toujours mieux que...

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Un gros pavé dans le bac BD à la bibliothèque, une citation de JP Raffarin en 4ème de couverture... rien de bien engageant de prime abord, et pourtant ! Philippe Squarzoni, militant d'ATTAC, propose une relecture passionnante de l'ère chiraquienne avec, aux premiers rôles, Raffarin bien sûr mais aussi Sarkozy et Jospin. Y sont décryptés les différentes réformes adoptées (retraites, santé) avec retours sur l'obtention de ces acquis, les moyens utilisés pour faire passer ces idées dans l'opinion, l'emballement sécuritaire de la campagne de 2002, ... Forcément partisan mais jamais assommant, plutôt didactique et bien documenté, Squarzoni est vraiment doué dans le montage de ses planches : une...

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Enfin du sérieux, après les 2 mono-intermèdes à l'Iris, retour dans ce qui devient la meilleure salle de la région (Gonzales & Alela Diane en prévision): l'Epicerie Moderne. C'est Rien qui ouvre la soirée et c'est déjà beaucoup : 2 batteries, autant de grattes, une basse mais bizarrement pas de micros. Normal, leur set sera uniquement instrumental, seul un robot-pionnier-de-la-synthèse-vocale lancera et fermera le bal (avec humour en plus). Pour l'aspect musical, les grenoblois sont étiquetés post-rock (mon voisin y trouvera une connotation Mogwaï (que je ne connais pas)) mais c'est bien éloigné de ce que j'en sais (Godspeed Your Black Emperor pour tout dire): plus léger, original et...

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Décryptage de l'esprit d'abord (énorme le nombre de conneries qu'on peut dire en moins de 2 minutes !), approche plus technique ensuite......

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A peine une semaine et La bUze revient à Feyzin, sa raffinerie, et son épicerie ! Ce soir c'est André Williams, vétéran du rythm'n'blues (depuis 1955 (!), le môssieur a écrit quelques tubes pour lui-même mais aussi avec Stevie Wonder, Parliament ou Funkadelic) aux qualités innombrables : autodestructeur, misogyne, lubrique et éternel obsédé. La première partie est assurée par The Flash Express, trio garage en provenance de Los Angeles : du rock qui tâche et qui sature avec un guitariste-chanteur remonté à bloc. Morceaux efficaces et variés, de quoi bien se mettre dans le bain ! On s'éternise pas sur le changement de scène (oublié l'épisode Vic Chesnutt) puisqu'on prend les mêmes et on...

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