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lundi 2 mai 2016 20:21

putain Hubert...

Hubert Mounier est mort... à 53 ans... tristesse, grosse tristesse...

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S'il y a bien un frenchy qu'on suivait c'était lui... pour sa géniale façon d'écrire des chansons mêlant simplicité des mots et beauté, un talent mélodique imparable hérité de ses influences anglo-saxonnes.

3 albums solos (dont les 2 premiers sont juste parfaits) et pas mal d'autres avec l'Affaire Louis Trio... ALT qui n'a d'ailleurs pas fait que 'Chic Planète', y'a qu'à écouter Mobilis in Mobile et son single ultime ou Europium en guise de dernier tour de piste, plein de merveilles dans la besace du lyonnais comme ce Palais Idéal ou l'art de raconter une (belle) histoire en 4 minutes 1/2.

Adieu et Merci !

mercredi 27 avril 2016 23:36

Wall Of Death + Satellite Jockey - Marché Gare (Lyon), le 24 Mars 2016

On hésite ce soir... Il faudrait un peu lâcher la bride et se reposer mais vu que le MG semble commencer ses premières parties plus tôt, y'a des chances qu'on soit rentré avant minuit.

Satelite Jockey est donc à pied d'oeuvre à l'heure du pointage. 6 sur scène et des titres très pop qui pourraient évoquer I'm Form Barcelona, Belle and Sebastian ou The Guillemots. C'est sympathique et plutôt bien en place avec des structures variées et pas communes, les arrangements sont bien trouvés (trompette, violon) mais... on n'est plus trop fan de ce coté naïf / gentillet et on s'éclipse pour éviter d'avoir à caliner son proche voisin.

On revient pour les parisiens de Wall Of Death qui commencent, parait-il, à avoir une petite notoriété.

Le chanteur à une belle moustache en tout cas, et un look d'acteur de vieux film porno. Pour le reste, il fait le job: nombreuses guitares, pas de virtuosité mise en avant, plutôt un gros travail sur la variété du son, renforcée par les différents claviers de son comparse à droite de la scène. En retrait, le batteur assure l'ossature avec beaucoup de mid-tempos bien posés.

On retrouve pas mal d'influences diverses (Jesus & Mary Chain, Depeche Mode) et moins de psychédélisme que prévu. Alors que l'exercice reste bien casse-gueule, leur reprise des Doors fonctionne même plutôt bien.

2 titres de rappel un peu plus pêchu font rester sur une bien bonne impression !

ps: à l'heure où je publie ces lignes, le moustachu aurait fait le mur...

samedi 23 avril 2016 15:39

Calexico + Gaby Moreno - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 22 Avril 2016

On avait raté leur précédent passage ici même il y a un paquet de temps et on était plutôt curieux de les découvrir en live. D'abord parce quelques uns de leurs albums des débuts avaient été plutôt marquants, on avait ensuite décroché avant de jeter une oreille distraite sur Algiers (précédente livraison) et se demander la cause d'un tel abandon.

Le petit dernier (Edge of the Sun) nous a moins convaincu mais les divers échos live étaient plutôt bons, la preuve ? On retrouve ce soir là des gens de bonne compagnie, Hello Darkness au complet et en couple, par exemple ;) !

Peu de bruit sourd de la salle quand nous y entrons et pourtant, Gaby Moreno a déjà commencé les présentations. Avec un effectif mouvant tiré des 7 Calexico, elle mets tout de suite dans le bain désertique de la soirée, nous cueillant d'abord avec une charmante reprise de Françoise Hardy puis enchaînant entre anglais et espagnol des chansons délicates. Sa voix est remarquable et ce dernier titre joué seule à la guitare nous convaincra d'aller découvrir une discographie déjà bien garnie (4 albums).

Place à Calexico, la paire Joey Burns & John Convertino évidemment, accompagnée de multi-instrumentistes bien doués (trompettes, guitares, accordéons, claviers, vibraphone, ...). L'embarquement sera rapide et nous voilà propulsés dans l'univers si particulier (Tex-Mex/Americana) des américains.

Le dernier album (nos morceaux préférés) pour mise en bouche, chaque titre est comme un nouvel enchantement: çà joue pas forcément fort mais collectif et sans chiqué, le plaisir que prends le groupe est palpable, communicatif et très réjouissant.

Burns est plutôt à l'aise dans tout ce qu'il fait et laisse beaucoup de place à ses comparses, le plus discret restant le métronomique Convertino, rouge écarlate dans sa chemise 50's boutonnée jusqu'au cou.

La soirée alternera entre titres enlevés & mariachis et passages plus folk, portés par la voix de son leader (qu'on n'imaginait pas si bonne). Petit frisson aux premiers arpèges du Alone Again Or de Love, nous rappelant le passage non moins émouvant d'Arthur Lee à Lyon.

Gaby Moreno reviendra souvent pour pimenter un peu plus un setlist bien fournie (2h de concert ou presque), avec un très belle reprise de Ry Cooder en entame d'un rappel généreux.

Pour un premier concert en leur compagnie, dur de ne pas être comblé !

samedi 16 avril 2016 01:37

Yom et les Yiddish Cowboys - A Vaulx Jazz, le 9 Mars 2016

Un petit détour par AVaulxJazz, çà devient presqu'une tradition et çà fait pas de mal...

Dur aussi de ne pas être intrigué par le nouveau projet du surdoué Yom accompagné d'un autre combo (les Yiddish Cowboys donc) pour une virée aux Etats-Unis et un album de folk-songs dédié à son père.

Le clarinettiste va donc jouer avec les codes du mythe américain, nous laissant recréer ses grands espaces: routes sans fin, diners, club de blues, le voyage est ponctué d'étapes plongeant dans différents styles avec brio: pur folk, country, slow, musique de western ou blues. Des compositions originales pour la plupart, mais aussi l'ultra standard The Wayfaring Stranger en pivot central d'un concert prenant.

Coté cowboys, c'est irréprochable, avec des embardées électriques savamment dosées et un son juste incroyable !

Presque 1h30 de set & 2 rappels. On auraient bien pris un petit Picnic in Tchernobyl pour s'achever mais... c'était un autre projet.

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