Une soirée pour tuer le temps et voir le "phénomène" Earth en live (le drone, j'ai pas encore fait)...
J'arrive trop tard pour O Paon (serait-ce le retour des soirées à 2 premières parties à l'Epicerie ?) mais c'est ok pour écouter (et pas entendre) Mount Eerie juste après : un gars seul à la gratte électrique 12 cordes, sans boucle d'effet, juste quelques pédales pour faire un peu de bruit et une voix assez haut perchée, toujours sur le fil (on pense à Notwist ou Belle & Sebastian).
Très mélodique, pas hyper joyeux mais intéressant, la sauce prends bien sur certains titres et la formule s'use sur d'autres... Mais c'est surprenant et personnel, déjà pas mal donc, et si çà se trouve, c'est encore mieux sur disque (coté intimiste en plus). J'essaierais !
Avec le recul, on se dit qu'heureusement que Phil Elverum était là parce que la tête d'affiche de la soirée... comment dire... on imaginait çà lent et un peu chiant, on est bien servi, avec une rasade d'ennui en bonus.
Des motifs répétés pendant 10 minutes pour chaque titre, soient, mais encore faut-il qu'ils soient un minimum accrocheurs pour capter l'attention du spectateur. Rien de tout çà dans le set de ce soir, seuls les grands gestes ralentis de la batteuse m'hypnotiseront presqu'une heure (l'esprit affuté lisant cette chronique arrive donc au compte-est-bon de 6 titres terriens), fasciné par ces mouvements si amples et si lents pour tenir un tempo sous la seconde.
A coté, le violoncelle n'apporte guère et c'est surtout l'hyper sérieux de l'entreprise de Dylan Carlson qui pose problème : bien peu de musique, pas d'humour, une présence scénique banale... çà fait peu, presque peine...
Ultimes bafouilles...