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samedi 3 janvier 2009 20:26

Bilan 2008

C'est l'heure du bilan 2008 et sur le calendrier bUzien, il n'est même pas trop tard puisque le blog a 2 ans d'ici quelques jours...

2009.jpg Pas de classement ici, j'ai finalement peu écouté de musique du millésime, peu d'émoustillement sur les buzz du moment et c'est pas faute d'avoir essayé : Fleet Foxes (une étincelle (Mykonos) au milieu de l'ennui), Lightspeed Champion, la boursouflure Get Well Soon (beurk), Le Loup, ... Rien de mémorable ou n'étais-je pas vraiment là (toujours pas vu bienvenue chez les ch'tis ou le moindre épisode de plus belle la vie, c'est dire).

Les 'vétérans' s'en sortent à peine mieux avec Breeders et Cat Power qui ont livré leur plus mauvais disque, un M Ward ringard, un Bob Mould moyen, deux collaboration du Lanegan + (Gutter Twins) ou - (Isobel Campbell) enthousiasmantes, un Bashung bon mais très en dessous de L'Imprudence (il fallait bien revenir à des choses plus simples, aussi...), pas écouté le Portishead mais je corrige çà, reste un nouveau Notwist qui mets du temps à s'apprécier et c'est tant mieux !

Pas d'album à tomber comme Alela Diane ou The National last year... et première résolution/sanction : j'arrête Lenoir (pas le café, l'émission du Bernard après bien 10 ans de fidélité). J'aurais certes découvert un max de trucs grâce à lui mais la prog Intocks me fait plus rien...

Surtout, mes vraies (re)découvertes, outre la claque de Fela Kuti (Gentlemen/Confusion) et le groove'roll d'Ike & Tina Turner, je les ai faites via le net et quelques blogs que je remercie (et recommande) au passage : d'abord Nyko, taulier de l'excellent AlternativeSound (Cymande, Funkadelic, Grails et surtout Bar Kokhba Sextet), ensuite Daniel (Tim Hardin), Xavier (José González) et Thierry (Flamin Groovies). On continue dans les remerciements, avec ceux adressé à l'Epicerie Moderne pour sa programmation excellentissime (2009 s'annonce déjà flamboyante), reste juste à changer de fournisseur de bière !

On continue côté concert où sur la grosse vingtaine de soirées bruyantes, je garde le meilleur: The Ex & Getachew Mekuria en haut du podium, une première dauphine de choix avec les allemands de The Notwist, les grenoblois de Rien accrochant la 3ème place avec brio.

Pour conclure, 2 albums coups de coeurs quand même : The Golden Hour de Firewater qui ne m'a pas lâché depuis sa sortie et Lucifer de Bar Kokhba Sextet (je redoute de squatter chez John Zorn tout 2009, ce garçon n'a pas l'air...). Je vous laisse avec un titre de Lucifer et (entre autres) la guitare magique de Marc Ribot : Quelamia   goto radio La bUze 

Bonne année à tou(te)s !

lundi 3 novembre 2008 17:49

Have a beer, man !

have a beer.jpg
La bUze revient ( :o( ), quelques kilos en moins, en chanson pour faire passer la pilule et continuer dans le "titre à (double) sens".

C'est donc aujourd'hui Firewater et l'excellent 'Weird to be back'   goto radio La bUze issu de The Golden Hour, acheté lors du concert donné à l'Epicerie (report ici) et chroniqué .

On en parle aussi sur l'excellent alternativesound de Nyko avec en bonus 2 vidéos bien sympathiques.

Pas l'album de l'année certes, mais au moins celui de l'été !

lundi 28 avril 2008 00:01

Firewater + Alela Diane - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 10 Avril 2008

La soirée prometteuse de Feyzin (encore une fois) ! Parking plein, grosse file d'attente pour la sensation folk de 2007 : Alela Diane accompagnée de Firewater pour la première partie.

Avant ce beau monde, Mariee Sioux, folkeuse voisine d'Alela, jouera seule à la guitare 3 titres de son album. Voix cristalline et arpège à gogo... Un peu trop traditionnel pour la bUze.

Place à Firewater, le plus très nouveau projet de Tod A, ex-hurleur chez les Cop Shoot Cop (groupe culte des 90's). Entouré d'un effectif mouvant à chaque album et après Duane Denison (Jesus Lizard), Jennifer Charles (Elysian Fields), ce soir c'est pas mal non plus : Jean-Marc Butty (croisé chez PJ Harvey, Venus ou Murat) à la batterie, Uri Kinrot (Balkan Beat Box & Gogol Bordello) à la guitare, Reut Regev au trombone, Erik Sanko (Lounge Lizards, Skeleton Key) à la basse et Johnny Kalsi (Transglobal Underground) aux dohol et percus. Ils présentent The Golden Hour, nouvel album enregistré aux 4 coins de la planète par leur globe-trotter de chef en exil depuis la réélection de Bush.

firewater.jpg
Cà commence par une structure blues pas très traditionnelle vite embarquée vers d'autres horizons. La configuration du groupe s'y prête furieusement : d'abord par Kalsi et ses percussions pour la touche indienne, ensuite avec Reut Regev, impressionnante au trombone barré du côté des Balkans.

Les titres sont donc rock mais fortement métissés : des rythmiques ska souvent, arabisantes parfois ou des pays de l'est. Le tout porté par la voix moins gueulante qu'avec CSC de Tod A. La totale réussite de l'ensemble tient en la cohésion sonore qui se dégage du groupe: tout est foutrement original, inclassable et complètement à sa place.

Première partie oblige, le timing est serré et après 7/8 titres, c'est plié. Le public en redemande et obtient un seul petit rab... trop court !

Au tour maintenant de la superstar de la soirée : Alela Diane, 24 ans et sans concurrence possible, auteure du meilleur album sorti en 2007 enregistré en 2004. J'en avais déjà parlé ici et je maintiens mon propos d'alors.

alelaDianeLive.jpg
Arrivée seule sur scène et plutôt timide, elle décoche une première chanson de ce Pirate's gospel et impose le silence dans la salle ! Les renforts arrivent pour les suivantes : son père (c'est mignon) - guitare et mandoline, un géant joueur de banjo à la pilosité du crâne inversée et Mariee Sioux aux choeurs.

Dans le prolongement de l'album, ils joueront deux folks traditionnels américains archivés par Alan Lomax et plusieurs nouveautés (annonciatrices d'un album en cours d'élaboration ?) où l'évolution du songwriting de la jeune fille est très perceptible.

On peut regretter que les orchestrations retenues fassent perdre à quelques morceaux leur caractère intimiste mais, compte-tenu de leur ancienneté, c'est bien compréhensible et cela permet d'explorer de nouvelles pistes.

Là encore, tout passe trop vite et c'est déjà le dernier titre (superbe Clickity Clack). Rappel obligatoire et on recommence : une guitare, cette voix sans âge et un très beau Oh Mama. Le sommet d'émotion de ce concert arrive juste après : un inédit en duo avec son père.

Ultime arpège et rideau... Merci donc !!!

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