Aller à la recherche

Mot-clé - Sharon Jones

Fil des billets Fil des commentaires

lundi 2 janvier 2017 14:47

...10 ans...

cake.jpg
Pinaise... 10 ans que j'écris ici... et quelques temps déjà que l'engouement des blogs est passé... on est plus que quelques vétérans mais quand l'envie est encore (pas toujours certes) là, pourquoi se priver ?

Plutôt content de l'expérience puisque çà a été l'occasion de belles rencontres in-real-life (Xavier, les feu Next boyz (ceci n'est pas un boys band), Twist & Dragibus) ou pas (je pense à e-Pop (mon disque dur est plein grâce à toi :D) et Nyko mais y'en a quelques autres). Belles rencontres donc et des découvertes de fou dans des styles que j'imaginais sûrement pas écouter un jour en commençant l'aventure !

Pour fêter çà et après - entre autres - une nuit presque blanche à se battre avec ces nouvelles technologies, standards et autres geekitudes (n'empêche, çà m'a l'air pas trop mal): La bUze est désormais responsive [1] (il doit sûrement rester quelques coquilles mais pour un volatile, koa d'anormal ?) !

On avait commencé le 15 Janvier 2007 avec une vieillerie indépassable: le Dark Was the Night de BWJ envoyé dans l'espace, on fêtera ces 10 ans en rendant hommage à Sharon Jones disparue en 2016 (comme Hubert Mounier et quelques autres):


Note

[1] çà veux dire que tu peux en profiter sur ton smartphone, ta tablette, n'importe où, n'importe comment !

lundi 28 janvier 2013 19:56

Episode 23 : 1 titre et pi cé bof...

Rien de bien extraordinaire coté albums pour cette 23ème fournée, des trucs juste moyens mais une playlist sur le coté qui contient 6 excellents titres , c'est pas si mal... Et puis, qui écoute des albums en entier maintenant ? Hein ? Qui ?

:bz35) Wilco - Sky Blue Sky - 2007
D'abord, Impossible Germany, parfait, évident... Du coup, dur de ne pas être déçu par l'album qui, s'il n'est pas mauvais, ne retrouve pas ce niveau. Restent tout de même des bons titres, quelques guitares un brin tranchantes mais au final, je n'ai pas encore trouvé mon disque fétiche de Wilco.

:bz3) Sharon Jones & The Dap Kings - I Learned The Hard Way - 2010
Après un 100 Days, 100 Nights plutot réussi, Sharon Jones est de retour avec une galette à la pochette toujours délicieusement vintage. A l'intérieur, une orientation plus soul, moins funk, plus molle aussi... Le The game gets old d'ouverture laisse froid et, la suite bien tiède, à l'exception de l'irrésistible Better things to do . Dommage... Mais on ira quand même la revoir en live !

:bz25) Replacements - Let it be - 1984
Avec Hüsker Dü, l'Autre groupe de Minneapolis (on exclue le nain, il est toujours tout seul) et j'adhère beaucoup moins. Unsatisfied est la pépite immédiate, utilisée fort à propos en BO du très bon 'Adventureland' mais il n'y a pas grand chose d'autre ici, des trucs assez affreux même comme Androgynous ou Answering Machine... Le songwriting de Westerberg me laisse froid, trop bas du front, pas fluide ou bordélique (We're Comin' Out), il faut attendre Sixteen blue et son coté chanteur-bourré-attachant pour avoir un soupçon d'envie de poursuivre leur discographie.

episode_23.jpg

:bz25) Eiffel – A tout moment – 2009
Accroché par le titre presqu'éponyme et ayant bon souvenir du '1/4 d'heure des ahuris', La bUze est bien désappointée quant à (Bertrand) cette nouvelle livraison : souvent pataud et bourrin (la batterie pénible sinon plus de Cet instant là ou Ma nébuleuse mélancolique), des textes ampoulés (Mort j'appelle, Ma blonde)... L'ensemble sent le déjà entendu, y'a qu'en prenant quelques chemins de traverse (le banjo de Sous ton aile) que le groupe retient l'attention... Ou alors (ou encore), c'est moi qu'ai vieilli...

:bz25) Mathieu Boogaerts - I love you - 2008
Déception que cet album dont l'originalité est d'être composé à la batterie. Cà entraine un coté très répétitif, sans mélodie vraiment accrocheuse, beaucoup trop de claviers cheaps. L'utilisation du franglais trop systématique lasse à la longue, heureusement que le titre éponyme qui clôt le disque ramène le tout vers des virages plus encourageants pour la suite.

:bz25) R.E.M. - Accelerate - 2008
2 ans après sa sortie, je tente la dernière livraison des athéniens, sans grande conviction, il faut dire: pas de surprise ici, si ce n'est que la basse de Mike Mills tiens le haut du pavé pour un album sûrement récréatif mais guère enthousiasmant. On y retrouve le REM des 90s, en version Automatic pour Houston ou Until The Day Is Done, plus énervé sur le reste et pénible en fin de parcours... Rien de foncièrement mauvais (comme souvent), juste de la redite... Heureusement, çà ne dure que 34 minutes.

samedi 11 décembre 2010 13:41

Episode 15: 2010, vétérantes déceptions

C'est un peu le sentiment général qu'on retrouve sur la toile : 2010 n'a pas vraiment été une grande année de découverte, d'enflammement pour ne serait-ce qu'un disque au dessus de mêlée.

En voilà 6 pas renversants et dont les géniteurs ne sont plus tout à fait des lapins de 2 semaines :

:bz35) The Ex - Catch My Shoe - 2010
Le problème d'avoir découvert The Ex sur scène, c'est que leurs efforts discographiques restent un peu ternes... Celui-ci, n'échappe pas vraiment à la règle. Moins aventureux que leur excellente collaboration avec le saxophoniste éthiopien Getatchew Mekuria, le disque propose tout de même un truc assez unique, une sorte d'ethno-punk roboratif porté par la voix du nouveau chanteur (presque trop mélodique ;o) ) et quelques cuivres bien sentis (Maybe I Was The Pilot, Cold Weather Is Back). Eoleyo, chanté par Katherina en amharique (?) pourrait faire un tube, dommage que la galette s'essouffle juste après...

:bz35) Roky Erickson with Okkervil River - True love cast out all evil - 2010
Emballé par l'écoute de Goobye sweet dreams, c'était avec enthousiasme que je me penchais sur cette collaboration du leader cramé des 13th Floor Elevators. Cà part bien avec un titre d'ouverture fragile et lo-fi très Guided by voices. 3 titres plus loin, çà retombe beaucoup. Il faut dire que l'accompagnement d'Okkervil River reste très commun, limite baloche pour la section rythmique (Bring back the past). Le dernier tiers regagne en intérêt avec un bel enchainement Forever & Think of as one. A noter également Please judge où la voix fatiguée d'Erickson évoque curieusement celle de Johnny Cash du temps de ses American Recordings...

:bz3) Sharon Jones & The Dap-Kings - I learned the hard way - 2010
Pochette classe (comme toujours) et contenu plus posé, plus soul pour miss Jones et ses acolytes. Un peu trop peut-être car on écoute çà distraitement, émoustillé parfois le temps des Better things, Money ou Without a heart avant retour au ronronnement...

episode15.jpg

:bz3) Neil Young - Le noise - 2010
Le Neil annuel est sorti, guitare+voix seulement, çà rappelle l'aventure Dead Man (sans la voix, ok!) et surtout les derniers grands moments discographiques du Loner. Ici la production est assurée par Daniel Lanois qui va poser ses effets un peu de partout, trop parfois (Sign Of Love), diluant le coté rugueux du Canadien (l'affreux Angry World). Enfin, comme pour les 00's, le problème de cette nouvelle livraison reste l'inspiration, défaillante pour des chansons pas vraiment renversantes, à l'exception du magnifique (et très classique) Love and war. Bon, c'est toujours mieux que le médiocre "Fork in the road" de l'an dernier...

:bz25) The National - High violet - 2010
L'album de l'année pour certains ? Sans blague ? Ce sera plus ma déception... The National tourne en rond sur ce disque (Bloodbuzz Ohio en parfaite auto-caricature) et applique (bien) ce qui commence à ressembler à des formules (la batterie martiale et sourde, les morceaux ascensionnels). Cà fonctionne de temps en temps, comme sur Anyone's ghost ou Conversation 16 mais on reste sceptique : tout semble sous contrôle et çà mouille pas vraiment le mailot. Dommage !

:bz2) Isobel Campbell And Mark Lanegan - Hawk - 2010
Jamais été fan de cette collaboration et ce n'est pas ce 3ème volet qui me fera changer d'avis. C'est toujours bien fait, varié dans les arrangements et les styles abordés mais la voix et le songwriting de Campbell sont fades. Bref; on s'emmerde vite et les blagues les plus courtes sont les meilleures...

vendredi 20 août 2010 09:12

Saint Vincent, Dirty Projectors, The National, Sharon Jones - Nuits de Fourvière (Lyon), le 12 Juillet 2010

Pfff... dur de combler le retard dans ses chroniques live... mais on essaie.... avec cette soirée Brooklyn qui s'annonce orageuse puisque les premières gouttes tombent dès l'entrée du théâtre et, à l'arrivée dans la fosse, c'est un mur de capes de pluie qui s'offre à nous, tel une convention sectaire à définir.

Le déroulement de ce qui suit reste mystérieux : The National est aux commandes, on leur fait donc confiance !

Saint Vincent ouvre le bal : jeune fille diaphane accompagnée d'un violoniste et d'un gars aux vents : très calme, globalement assez doux même si quelques embardées saturées viennent réveiller l'auditoire... Mais çà m'emballe pas trop...

Saint_Vincent_live.JPG

Deux titres avec les organisateurs de la soirée : un assez musclé et une reprise ratée de Mistaken for Strangers... Dommage qu'il manque la très belle reprise des 'Crooked Fingers' (ci-contre), c'eut été l'occasion !

Si les nuages s'en vont (on les comprend), le pire est à venir et se nomme The Dirty Projectors : influences supposées africaines mais groove zéro, des harmonies vocales (3 filles font partie de l'effectif) affreuses, la voix du chanteur tout pareil...

Dirty_Projectors_live.JPG
C'est juste à chier (et on est content d'entendre la fille d'à côté dire à ses camarades de jeu la même chose (en un peu moins vulgaire)).

On se dit alors que c'est bien mal embarqué... et on aperçoit même pas Bryan Devendorf marteler ses fûts pour la balance...

Parce que oui, The National va jouer, pas longtemps certes, 7-8 titres principalement extraits du dernier album mais entendre Fake Empire avec son final tout en cuivres ou encore 'I'm not afraid' à la batterie bien martiale... c'est pas si mal !

The_National_live_Fourviere.jpg
Les invités du soir (Saint Vincent & le gratteux des Dirty) viendront les accompagner quelque peu pour ce qui donne un bien bel amuse-bouche avant le concert de demain.

La suite est connue: Sharon Jones et ses Dap-Kings, déjà vus quelques fois et dont le dernier I Learned the Hard Way a moins convaincu que son prédécesseur.

On reconnait presque tous les Dap Kings qui font d'abord monter la sauce seuls, dans la plus pure tradition, avant que Miss Jones ne vienne faire le show : petite robe de soirée, aisance, énergie et voix incroyables...

Sharon_Jones_Dap_Kings_live.jpg
Le rappel sera bref (il est 1h30 du mat' et on remets çà demain), la même conclusion se réimpose : la scène sied toujours au poil à notre 'Soul Sister'.

- page 1 de 2

↑ GO ↑