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Mémoire (de) volatile

Flashback musical sur le mois écoulé...

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mercredi 19 mars 2014 23:09

Episode 25 : Fresh live stuff (ou presque)

Du récent (avant d'oublier), découvert principalement sur scène l'an dernier, et du pas dégueu: La bUze te soigne au toi lecteur nombreu(x) ^^.

:bz5) Parquet Courts - Light Up Gold - 2012
La madeleine proustienne de l'an dernier, une bombinette de 15 titres pour 33 minutes de pur plaisir, mal peignée mais gorgée d'influences 90's (Guided By Voices sur Caster of Worthless Spells & Picture of Health pour n'en citer qu'une). Le groupe digère tout çà pour en extraire du pur & fresh rock'n'roll gavé de pépites (Borrowed Time, N Dakota, ...). Quand en plus, il savent le resservir encore mieux en live, on espère que tout cela durera au moins un disque de rab'.

:bz45) The Menzingers - On the Impossible Past - 2012
Dans la foulée de l'excellent concert du groupe au Warm, on a jeté une oreille à l'opus associé qui a d'ailleurs eu bonne presse à sa sortie et... ce n'est pas usurpé du tout. Simple, gavé de mélodies et autres riffs accrocheurs (on pense (un peu) au Weezer des débuts), cette power-pop s'enfile avec une jubilation certaine, à écouter en bagnole en hurlant pour un départ en vacances...

:bz4) Elephant Stone - sans titre - 2013
Découvert en première partie du décevant concert des Black Angels, l'écoute streaming & distraite de l'album nous a piqué l'oreille. Après réécoutes, cette dizaine de titres confirme le ressenti initial: entre sonorités 80's, hindoues (la présence du sitar, c'est sûr), pop psyché (excellents Heavy Moon, The Sea Of Your Mind ou A Silent Moment), aux relents teenage fanclubesques (Hold Onto Yr Soul) voire juste naïve (Love The Sinner, Hate The Sin), que du bon !

:bz4) Shannon Wright - In Film Sound - 2013
Un cru plutôt bon (encore) que la livraison 2013 de miss Wright. Heureusement parce que le concert associé au Clacson ne laissait pas présager cela. La galette mets pourtant du temps à décanter en bouche passés les brulots Captive to Nowhere & Surely, they'll Tear it Down mais la persévérance paye. Et dire qu'on a raté son passage solo à l'Epicerie début d'année où tout y était... argh !!!!

:bz35) Charles Bradley - Victim of Love - 2013
Un peu sur la réserve par rapport au premier effort mais sûrement influencé par l'excellent concert donné à l'Epicerie en Novembre dernier, la cote de Mr Bradley est fortement revue à la hausse! Le gars a une voix de feu et ses compos emmenées par les Dap kekchose tiennent la route (y'a qu'à écouter ce Confusion épatant). Si on ajoute quelques très bonnes lignes de basses disséminées par ci par là, on tient là un bel album (même si on lui préfèrera ceux de Lee Fields).

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:bz15) The National - Trouble Will Find Me - 2013
The National, combo plutôt apprécié ici depuis ses débuts et jusqu'à Boxer déçoit encore plus sur cette fournée qu'il ne l'avait fait pour High Violet. On y retrouve un groupe en pleine auto-caricature qui, à force de vouloir bien faire, lisse la moindre aspérité de sa musique: finies les envolées passées d'un Available, les quelques titres enlevés du disque (Don't Swallow the Cap ou Sea of Love) sont noyés dans une production qui noierait des chatons. La voix (geignarde) de Berninger ou le jeu de batterie de Bryan Devendorf, pates caractéristiques des américains resservent une soupe déjà avalée avec une inspiration bien moindre (cf ce Fireproof paresseux)... Du rock centriste quoi !

mardi 7 janvier 2014 19:00

Episode 24 : I Am kloot

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Et un épisode totalement concentré sur I Am Kloot, combo mancunien formé il y a une petite quinzaine d'années.

Le groupe sortait de l'anonymat deux ans plus tard grâce à Natural History :bz5) , excellent premier album qui synthétisait déjà tout ce que fera le trio: la voix (nasillarde dixit certains) de John Bramwell, 2 acolytes discrets mais qui font plutôt bien le job, une ambiance peu portée à la fête et surtout un songwriting qui s'impose tout en délicatesse, agrémenté d'un jeu de guitare subtil.

C'est cette formule que le groupe reconduira sur son deuxième effort :bz45) , sans titre et plus sombre, plus recherché aussi coté arrangements.

Du coup, le virage presque pop de Gods and Monsters (2005 :bz35) ) déçoit un peu (tout est relatif, Avenue of hope génère ses petits frissons) mais Play Moolah Rouge (2008 :bz4) ) rassurera juste après.

Leur collection de raretés (B :bz35) ) vaut aussi le détour, contenant une bonne moitié de titres qui n'auraient pas dépareillé sur un véritable album.

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On a donc repris des nouvelles en 2013 avec Let It All In :bz5) , et une nouvelle fois replongé...

Reste dès lors Sky at night (2010) raté lors de sa sortie et qu'on garde sous le coude tant on désespère de pouvoir les revoir sur scène (une date parisienne à chaque nouvel opus, c'est peu)...

lundi 28 janvier 2013 19:56

Episode 23 : 1 titre et pi cé bof...

Rien de bien extraordinaire coté albums pour cette 23ème fournée, des trucs juste moyens mais une playlist sur le coté qui contient 6 excellents titres , c'est pas si mal... Et puis, qui écoute des albums en entier maintenant ? Hein ? Qui ?

:bz35) Wilco - Sky Blue Sky - 2007
D'abord, Impossible Germany, parfait, évident... Du coup, dur de ne pas être déçu par l'album qui, s'il n'est pas mauvais, ne retrouve pas ce niveau. Restent tout de même des bons titres, quelques guitares un brin tranchantes mais au final, je n'ai pas encore trouvé mon disque fétiche de Wilco.

:bz3) Sharon Jones & The Dap Kings - I Learned The Hard Way - 2010
Après un 100 Days, 100 Nights plutot réussi, Sharon Jones est de retour avec une galette à la pochette toujours délicieusement vintage. A l'intérieur, une orientation plus soul, moins funk, plus molle aussi... Le The game gets old d'ouverture laisse froid et, la suite bien tiède, à l'exception de l'irrésistible Better things to do . Dommage... Mais on ira quand même la revoir en live !

:bz25) Replacements - Let it be - 1984
Avec Hüsker Dü, l'Autre groupe de Minneapolis (on exclue le nain, il est toujours tout seul) et j'adhère beaucoup moins. Unsatisfied est la pépite immédiate, utilisée fort à propos en BO du très bon 'Adventureland' mais il n'y a pas grand chose d'autre ici, des trucs assez affreux même comme Androgynous ou Answering Machine... Le songwriting de Westerberg me laisse froid, trop bas du front, pas fluide ou bordélique (We're Comin' Out), il faut attendre Sixteen blue et son coté chanteur-bourré-attachant pour avoir un soupçon d'envie de poursuivre leur discographie.

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:bz25) Eiffel – A tout moment – 2009
Accroché par le titre presqu'éponyme et ayant bon souvenir du '1/4 d'heure des ahuris', La bUze est bien désappointée quant à (Bertrand) cette nouvelle livraison : souvent pataud et bourrin (la batterie pénible sinon plus de Cet instant là ou Ma nébuleuse mélancolique), des textes ampoulés (Mort j'appelle, Ma blonde)... L'ensemble sent le déjà entendu, y'a qu'en prenant quelques chemins de traverse (le banjo de Sous ton aile) que le groupe retient l'attention... Ou alors (ou encore), c'est moi qu'ai vieilli...

:bz25) Mathieu Boogaerts - I love you - 2008
Déception que cet album dont l'originalité est d'être composé à la batterie. Cà entraine un coté très répétitif, sans mélodie vraiment accrocheuse, beaucoup trop de claviers cheaps. L'utilisation du franglais trop systématique lasse à la longue, heureusement que le titre éponyme qui clôt le disque ramène le tout vers des virages plus encourageants pour la suite.

:bz25) R.E.M. - Accelerate - 2008
2 ans après sa sortie, je tente la dernière livraison des athéniens, sans grande conviction, il faut dire: pas de surprise ici, si ce n'est que la basse de Mike Mills tiens le haut du pavé pour un album sûrement récréatif mais guère enthousiasmant. On y retrouve le REM des 90s, en version Automatic pour Houston ou Until The Day Is Done, plus énervé sur le reste et pénible en fin de parcours... Rien de foncièrement mauvais (comme souvent), juste de la redite... Heureusement, çà ne dure que 34 minutes.

mercredi 19 septembre 2012 18:36

Episode 22 : ...que sont devenues toutes tes idoles...

Dur de lâcher ses vieilles idoles... Limite inquiétant au vu de la sélection de cet épisode: que des quadra-quinqua ayant pris leur envol dans les 80's ou les 90's. Heureusement, ce n'est pas trop représentatif (enfin, j'espère... je vérifie, du coup) du contenu principal de cet endroit.

Je commence par un de mes héros: Bob Mould qui, dans le genre guitares tranchantes, avait un peu érodé la lame de sa tronçonneuse cette dernière décennie. Et là, très bonne surprise, ce Silver Age :bz45) comptera parmi les hauts d'une carrière solo déjà longue de 10 LPs. Serait-ce lié à la ressortie (et la tournée qui va avec) du chef d'oeuvre Copper Blue ? Ce nouvel opus évoque furieusement l'époque sugarienne: mélodies abrasives et son très pêchu. Presqu'inespéré, comme l'idée de le voir en live un jour.

Autre idole, Lanegan, bien sûr, qui a pris 8 ans pour mâcher son (excellent) Bubblegum. Le petit nouveau reste dans la mouvance, lorgnant encore plus vers l'électro (Ode to sad disco ou Harborview hospital), çà change et ne fonctionne pas toujours toujours mais le gars tente des choses et ce Blues Funeral :bz4) vaut largement mieux que les 3 disques de sa collaboration avec Isobel Campbell.

En parlant de tenter des choses, on est ravi d'avoir des nouvelles de Cat Power, après s'être un peu fâché autour d'un Jukebox soporifique. Retour aux compositions et même au reste puisque Chan Marshall s'est chargée d'à peu près tout, secondée par le frenchy Nicolas Jaar. L'ambiance est beaucoup moins torturée que par le passé et la voix de l'américaine fait toujours son petit effet, sauf que... Sauf qu'elle est planquée derrière une production très lisse (on entends même un affreux vocoder sur 3,6,9). Il manque aussi des vraies compositions (2-3 titres ok, c'est peu pour faire oublier les horreurs que sont Always On My Own, Real life ou Peace And Love). L'intention d'explorer de nouveaux terrains est louable mais là, c'est franchement raté et au final, Sun :bz2) porte bien son nom: Cat Power a basculé du coté clair de la force.

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Parlons guitare désormais avec l'épisode accoustique de Thurston Moore, en vacances (définitives ?) de Sonic Youth, groupe vénéré en son temps. Et bien c'est plutôt la douche tiède tendance froide tant rien n'accroche sur les ?? titres de Demolished Thoughts :bz3) . On se retrouve en terrain familier, mais çà sonne creux, il manque quelque-chose... un peu d'émotion peut-être ?

Tout le contraire du premier effort solo de J. Mascis. Pas fan du tout de Dinosaur Jr (trop de guitares sous une production généralement médiocre, il faudrait peut-être que je réécoute) mais complètement emballé par Several Shades of Why :bz45) qui se révèle meilleur à chaque écoute. Rien d'extraordinaire pourtant: une guitare la plupart du temps mais des chansons des vraies, et des touchantes !

Quant à Lee Fields, découvert sur le tard avec son très bon My World, il maintient bien le niveau et ce Faithful Man :bz45) est presque parfait, gorgé de tubes soul dignes de la grande époque mais pas passéistes du tout. Superbes arrangements et gimmick imparables, la tournée française commence bientôt et on y sera !

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