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jeudi 11 septembre 2014 18:47

Rock en Seine J3 - Paris, le 24 Aout 2014

On a commencé tôt ce dernier jour: Cloud Nothings attaquait sous le soleil (ou presque) à 15h15 sur une scène trop grande pour le trio. Les titres du dernier LP principalement, plutôt bien malgré (encore) un trop plein de basse. Le set est expédié sans commentaire... A revoir by night, en espace confiné, sûrement !

On enchaine rayon guitares avec Airbourne pour ce qui sera sûrement le plus gros kiff du festival. Certes, le quatuor sonne comme un AC/DC rajeuni mais les riffs sont efficaces, la session rythmique ronronne au poil et l'enthousiasme de Joel O'keeffe parait sincère et est très communicatif. Le gars s'en donne à coeur joie d'arpenter la scène en tous sens, tout en assurant ses solos ; un coté Wayne's world qui fait zizir ou cette manie d'ouvrir des canettes de bière avec le crâne. Le show est rôdé bien sûr mais c'est typiquement le genre de groupe à voir en festoche !

airbourne_live.jpg [1]
La suite est débraillée: Fat White Family auprès de laquelle on reste pas longtemps (les Inrocks ont qualifié leur prestation de ('grand cri de liberté' punk - (arf)) tant ce n'est pas renversant, pas mieux pour Brody Dalle (madame Josh Homme à la ville) qui a pourtant une bonne voix puissante et enrouée mais le tout rappelle surtrout Hole, les compos en moins (c'est dire).

Ratage volontaire de Thurston Moore (par solidarité et parce son 'Demolished Thoughts' nous avait bien fait bailler (à postériori c'était un très bon concert, très Sonic)) pour appréhender le big show de Janelle Monae (et sa grosse caisse): c'est très pro, avec une originale charte graphique entre noir & blanc psychédélique ; l'américaine arrive néanmoins à apporter fraicheur et énergie à un set qui pioche dans ses 2 albums.

Dîner au son des guitares du désert des Tinariwen avant d'aller cueillir une autre légende indie, Stephen Malkmus et ses Jicks. Peu charismatique et des structures pop déglinguées qui ont oublié la décontraction/glande d'un Pavement, le ressenti proche de l'écoute des disques, on reste néanmoins pour le charme de la bassiste.

Puis c'est l'éclat final, les Queens of the Stone Age qu'on retourne voir sans hésiter après le bon concert lyonnais de l'an dernier... A 15 mètre de la scène, on est même plus près qu'à la Halle Tony Garnier, regrettable erreur puisque le son sera dégueulasse (si on voulait percevoir autre chose que le son de la basse) et le set sensiblement moins efficace qu'à Lyon... Dommage...

Note

[1] photo: Philippe Jawor

lundi 13 août 2012 22:34

Tinariwen - Nuits de Fourvière (Lyon), le 23 Juillet 2012

Retours, le temps de quelques billets, sur des concerts plus ou moins lointains et des ébauches de chroniques enfin terminées... Cà pourrait même être fourni, je préviens !

Depuis le temps que je voulais les voir (c'est pas faute de manque de dates non plus, ils tournent beaucoup dans nos contrées), il suffisait juste d'une personne bien intentionnée ;) , un peu de désert à l'Odéon, çà ne se refuse pas...

Il fait encore jour quand le groupe arrive (pas de première partie ce soir) et lance lentement sa prestation. Les premiers titres sont parmi les plus calmes et l'entame passée, le soufflé retombe pas mal. De quoi être presque inquiet pour la suite: sera-ce interminable ?

Le démenti ne tarde pas à venir lorsque l'homme en habit d'or prends le lead (la configuration du groupe tournera pendant tout le set). La soirée vire alors plus électrique, portée par des percus renforcées.

Tinariwen_live_fourviere.jpg
Ce coup de boost est le bon, je ne décrocherais plus de la setlist encore bien longue, et ce, sans connaitre plus d'un album des touaregs: ils arrivent, en tournant un même motif, à l'enrichir jusqu'à un point presque hypnotique, avec un groove simple mais très efficace, les voix, excellentes, apportant la touche finale à l'édifice.

Le public ne s'y trompe pas et danse joyeusement devant les musiciens (au grand dam des hurleurs assis des gradins... y'en a toujours...) jusqu'à tard dans la nuit (presque 2 heures de concert ?).

Excellente surprise donc, de quoi avoir envie de continuer l'aventure discographique et (presque) se réconcilier avec les Nuits de Fourvière.

jeudi 31 décembre 2009 01:00

Episode 10

Merde, j'ai loupé le coche : JP m'avait taggué pour une playlist automnale et nouvel voilà déjà en hiver...

Bon, de toutes façons, elle n'a rien de saison mais je la mets quand même !


10.jpg :bz5) Nina Simone – It is finished – 1974
Dambala Un live, plutot léger mais vraiment classe... Des orchestrations variées : ah, les congas sur la version Funkier Than A Mosquito Tweeter !!!, ah juste ce piano pour Dambala, ah, ... J'aime quoi !



10.jpg :bz4) Tinariwen - Amassakoul - 2003
Excellent métissage que cet album de rock touareg. Les instruments traditionnels et les guitares électriques s'imbriquent au poil pour développer des sonorités vraiment originales. Pas de tatapoum très violent non-plus, juste quelques-chose de neuf qui donne envie de poursuivre !




10.jpg :bz35) Motörhead - Ace of Spades - 1980
De la bande à Lemmy je ne connaissais que le bien moyen Rock 'N' Roll' (1987). Celui-ci, c'est le classique et il envoie du bois ! Après, çà reste un peu trop bourrin et bas du front pour moi, mais c'est ce qui fait tout le "charme" de Motörhead (çà et entendre Lemmy beugler I'm leaving you...).




10.jpg :bz35) Pete Doherty - Grace / Wastelands - 2009
Une petite touche Ray Davies désabusé (pléonasme ?) période "Muswell Hillbillies" (Through the Looking Glass ou Sweet By and By), une tonalité acoustique et légère pas déplaisante du tout, si Last Of The English Roses envoie un peu plus, c'est pour le meilleur (sommet du disque). Le coté jazzy-cabaret séduit moins (Sweet By and By) et les titres centraux sont plutôt en deçà du reste. M'enfin, l'ensemble reste une bonne surprise.



10.jpg :bz15) Isobel Campbell & Mark Lanegan- Keep Me In Mind Sweetheart EP - 2008
EP 6 titres dans la continuité du second album proposé par le duo... C'est propre, gentillet et on s'y ennuie toujours autant. Seul le très frais Hang On tout droit sorti des entrailles du Velvet période Loaded réveille l'assoupi.




10.jpg :bz15) Neil Young - Fork in the road - 2009
Le Neil de l'année avec un thématique autour de l'automobile. Une inspiration en berne, bien peu de mélodies dignes de ce nom, l'acoustique Light a candle arrive un peu tard pour sauver l'auditeur agacé. Heureusement que rien ici n'excède les 5 minutes. C'est pas aussi pénible qu'un numéro de Tunning magazine mais on s'emmerde sévère face à ce blues rock lourdingue et graisseux. L'album de Young le plus faible depuis les années 80 ? Celui à la pochette la plus laide, c'est sûr !

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